Basée à San Francisco aux Etats-Unis, Patreon est une plateforme de crowdfunding un peu comme Kickstarter ou Indigogo. Très populaire auprès des créateurs de contenu YouTube, des musiciens et des artistes webcomic, Patreon a déjà attiré l’attention de grands médias dont Forbes, TIMES et le Billboard Magazine.
Patreon a été fondée en mai 2013 par le développeur Sam Yam et le musicien Jack Conte, qui cherchait un moyen de monétiser ses vidéos musicales très populaires sur YouTube. Les deux hommes ont ainsi développé une plateforme qui permet à des internautes de faire don d’une somme d’argent à chaque fois qu’un artiste créé une œuvre. A ses débuts en août 2013, la société a levé 2,1$ millions de fonds auprès des sociétés de capital à risques et des investisseurs providentiels. En juin 2014, la société avait réussi une levée de plus de 15$ millions.
Fin 2014, le chiffre annoncé par le site est très prometteur. 1 million de dollars par mois sont envoyés par les patrons aux créateurs de contenu et artistes enregistrés.
Comment marche Patreon? C’est très simple. Vous êtes amateur de photos, de musique ou vous faites des videos sur Youtube et créez du contenu? Commencez par créer un compte sur Patreon. Une fois cette étape importante effectuée, vous pouvez soutenir d’autres artistes, en versant un certain montant dépendant des paliers disponibles par artiste et par oeuvre. Vous pouvez aussi créer du contenu pour qu’on ait envie de vous verser un certain montant par mois. Cette dernière option vous permet d’être créateur de contenu et de pouvoir recevoir de l’argent par vos contributeurs.
À chaque fois que l’artiste que vous soutenez financièrement proposera un contenu, l’argent que vous avez prévu de lui verser lui sera intégralement crédité.
L’exemple le plus récent qui m’a été donné de suivre, est le podcasteur Patrick Beja dont je suis tous les podcasts. Ce podcasteur a quitté son travail chez Blizzard pour se dédier à sa passion, le podcast. Il a créé un Patreon pour son émission le Rendez-vous Tech où, dès son lancement, jour après jour, voir plutôt mois après mois, les internautes, appelés poditeurs, lui ont versé plusieurs dollars, en fonction des paliers proposés.
Cet homme a réussi à obtenir 1.500$ grâce à une communauté fidèle et a franchi le premier palier en quelques mois. Ce palier, appelé Milestone Goal, lui a permis – non sans courage – de quitter son emploi chez l’éditeur de World of Warcraft. En ce moment à chaque fois que ce podcasteur sort un épisode de son émission (2 fois par mois), il est rémunéré à 2.181$, ce qui lui revient à un peu moins de 4.000$ à la fin du mois, si on décompte les charges et tout ce qui va avec.
Il ne faut pas oublier que faire un podcast de qualité comme le sien, demande beaucoup d’investissement, du matériel de qualité et du temps disponible. Autant dire que les 40h par semaine de base sont vite dépassées.
Vivre ce qu’on aime le plus est quelque chose de formidable, et être reconnu par des patrons qui croient en votre rêve est d’autant plus valorisant.
Un vent de fraîcheur souffle sur cette nouvelle ère du financement participatif. Cela permet de gagner sa vie tout en étant indépendant d’un patron, souvent désintéressé par votre travail. Revers de la médaille, avec ce principe de crowdfunding, sur Patreon, vous pouvez gagner 2.000$ par mois et par oeuvre publiée et demain tomber à 1.000$ si ceux qui vous soutiennent vous lâchent parce que vous les décevez ou que votre contenu devient inintéressant.
C’est un risque de se lancer, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?
Moi-même je possède un Patreon qui se trouve à l’adresse suivante: www.patreon.com/quantys.
C’est un projet que je souhaite mener de l’avant pour motiver les gens au sport, partager mes expériences personnelles, mes voyages lors d’événements sportifs, des conseils diététiques et nutritionnels utiles et faciles à appliquer au quotidien. Grâce au financement du Patreon, celui-ci me permettrait de tester tout un tas d’articles sportifs, d’acheter du matériel photo de qualité et me permettrait de varier mes destinations pour me rendre à des événements sportifs et partager avec vous tout ce qu’il faut savoir pour y participer.
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Possibilité de financer ces projets
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Tout est en anglais, pour les anglophobes c’est rebarbatif